Les obsèques de l’avocate et figure féministe Gisèle Halimi, morte le 28 juillet 2020 à l’âge de 93 ans, ont eu lieu jeudi 6 août 2020 à Paris. C’est au célèbre cimetière du Père-Lachaise, dans le 20e arrondissement de la capitale, que le rendez-vous était donné dans la matinée.
Sur place, alors que la saison estivale bat son plein et que le coronavirus rôde encore, on a pu constater la présence d’une petite poignée de personnes, parmi lesquelles Jean-Yves Halimi, l’un des fils de la défunte, qui avait précédemment évoqué auprès de l’AFP la possibilité d’un hommage national à la rentrée. De quoi rendre plus dignement justice à celle qui avait fait de la lutte pour le féminisme le combat d’une vie. Des discussions “sont en cours“, avait-il ajouté. A ses côtés, on a pu noter la présence de ses deux frères, Serge Halimi (dont le papa est Paul Halimi, premier mari de Gisèle Halimi) et Emmanuel Faux (dont le papa est Claude Faux, son deuxième époux). Dans son livre Histoire d’une passion, en 2011, elle ne cachait pas sa déception de ne pas avoir eu de fille. “J’ai exprimé à plusieurs reprises ma frustration. Ne pas avoir réussi à mettre au monde une fille“, écrivait-elle dans un extrait partagé par Gala. Elle était en revanche une mamie à la relation excessive avec sa petite-fille Maud…
Lors de ses obsèques, on a aussi pu voir quelques personnalités comme le dessinateur Plantu, la comédienne Catherine Hiegel ou encore l’écrivain Régis Debray. Etait aussi présente la journaliste du Monde Annick Cojean, qui avait signé avec la défunte le livre Une farouche liberté dont la sortie a été avancée au 19 août au lieu du 16 septembre comme prévu initialement, selon son éditeur Grasset. En revanche, visiblement en vacances loin de Paris, Nicolas Bedos n’était pas présent pour cet adieu à celle qui était sa marraine adorée. Sans doute se rattrapera-t-il à la rentrée.
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